Les plafonds des Affaires Etrangères.
Ca sent la poussière ici... un peu de vieilles pierres, un peu de mousse, mais pas franchement de neuf ! Je n'ai pas écrit ou formulé de bonnes résolutions pour 2014, mais il faudrait que je me décide à revenir par ici un peu plus fréquemment. Bref !
Me voici redevenue parisienne, depuis début septembre. J'en suis un tantinet triste, étant donné que la Ville avec un grand V est aux antipodes de ce que je suis -pas du tout citadine, donc. Pourtant, Paris regorge de trésors disséminés un peu partout, à commencer par de chouettes salons de thé qu'il faut savoir traquer avec patience. Hier, portée par le grand soleil et la douceur ambiante, je suis allée avec Cécile du côté du Ministère des Affaires Etrangères, histoire de flâner parmi les dorures et les tapisseries des Gobelins. L'occasion était trop belle : les portes ouvertes des métiers du MAE, excusez du peu.
Après avoir marché du côté du Palais Royal, nous faisons patiemment un petit bout de queue devant le Ministère - j'imagine que nous ne sommes pas les seules avec un appareil photo qui nous démange les doigts. Arrivées à l'intérieur, bim ! C'est beau.
Vous les voyez, les dorures et les tentures ?
Chaque détail mérite d'être vu ; malheureusement le nombre de visiteurs (et de médiateurs !) couplé à mes scrupules m'a empêchée d'en profiter à 100%. Néanmoins j'ai quelques photos qui témoignent de la beauté de l'endroit.
Ci-contre, un dessus de porte, comme ça, pof. Vénus endormie ou simple mortelle ? Mes cours d'iconographie antique sont loin derrière moi, aux dernières nouvelles... Qu'en pensez-vous ?
A l'occasion des portes ouvertes, donc, chaque salle abonde
de badges bleus qui sont là pour nous accueillir ; beaucoup n'hésitent pas à venir vers nous, chacun est avenant, ce qui change du parisianisme auquel je suis trop habituée !
Ce fut l'occasion d'apprendre quelques subtilités, comme la différence entre ambassade et consulat. Ca ne changera pas ma vie, mais c'est cool de le savoir au cas où mon rêve le plus cher, vivre et travailler dans un autre pays que le mien, se réaliserait.
Who knows, right?
Un peu plus loin, un stand détaille les différents concours proposés par le Ministère. J'imagine que le jeune homme qui nous a renseignées a voulu nous faire peur quant au nombre de candidats et de postes à pourvoir ; je me gausse grassement en pensant à la difficulté monstre qui m'attend fin août... mais bon, autre Ministère, autres moeurs !
Photo trop sombre, mais qui a le mérite de montrer les volumes d'une des pièces que nous avons visitées.
Nous avons bien dû passer une heure dans une (toute petite) partie du MAE -j'ai passé le cap du surnom, nous sommes devenus très intimes lui et moi !- pour un total de 14 photos réussies et quelques bavardages avec différents agents-médiateurs fort aimables.
Conclusion : beaucoup moins de monde que pendant les JOP (enfin j'imagine), des lustres à se taper le cul par terre et des angelots dorés qui soutiennent de jolis écoinçons, ce qui équivaut à une promenade très agréable en compagnie d'une jolie blondinette :)